samedi 27 janvier 2007

27- Chronolgie des événements de la signature du Protectorat Français (2ème Partie)

Cette attitude nouvelle du gouvernement de la Régence n'avait pas seulement pour origine les excitations du parti religieux. Nos désastres de 1870 et l'insurrection algérienne de 1871 avaient certainement ébranlé notre autorité dans l'Afrique musulmane, où il n'est guère d'autre prestige que celui de la force, mais à ces causes s'en joignaient d'autres.
L'influence française, qui depuis 1830 avait régné presque sans partage à la cour de Tunis, avait vu surgir une rivale. A peine relevée par les mains aveugles de la France, l'Italie oubliait ses dix siècles de servitude et d'agenouillement pour rêver grandeurs et conquêtes. Les souvenirs de la gloire romaine obsédaient la jeune puissance et lui montraient dans l'Afrique du nord une ancienne dépendance naturelle de l'Italie.

On a vivement accusé le consul d'Italie à Tunis, M. Maccio, d'avoir fait naitre le conflit d'influences qui a précipité les événements. La lutte entre les deux, nations remontait beaucoup plus haut, et la turbulence diplomatique de M. Maccio n'a fait que déchirer les voiles sous lesquels se cachaient depuis quinze ans les prétentions et les efforts de nos voisins.

Dés 1862 la presse du jeune royaume avait désigné Tunis comme une future Algérie italienne. Les journaux de Gênes, de Florence et de Naples se complaisaient dans des calculs savants sur l'importance des colonies européennes à Tunis. Ils mettaient en relief le chiffre relativement considérable des Italiens établis dans la Régence ; pour grossir ce chiffre, ils ajoutaient les émigrés maltais, bien que ceux-ci fussent sujets anglais.
On poussait les spéculateurs et le gouvernement de la péninsule à diriger les capitaux italiens vers la Régence pour balancer l'influence des capitaux français. On établissait un service postal italien, on sollicitait des concessions de télégraphes, de chemins de fer, de mines, d'entreprises industrielles de toute sorte.
Ces entreprises avortèrent d'ailleurs presque toutes, parce que, si les faiseurs d'affaires (affaristi) étaient nombreux, les véritables capitalistes étaient rares.

Les consuls italiens auraient dû se tenir à l'écart d'un mouvement de spéculation qui ne pouvait aboutir qu'à la confusion de leurs nationaux; ils n'eurent point le courage de se dérober à l'assaut de ces intrigues, qui trouvaient un concours puissant dans le patriotisme de la presse péninsulaire et dans les illusions du Quirinal.
Cette fièvre de spéculation; assiégeait du reste tous les consulats, qui étaient les protecteurs et quelquefois les lanceurs de ces entreprises industrielles; Les représentants diplomatiques des diverses puissances, mettaient une sorte de point d'honneur à ne pas abandonner leurs nationaux, et à Tunis, comme en Égypte et à Constantinople, la lutte commerciale entre nations avait dans ces dernières années transformé les agences diplomatiques en véritables bureaux d'affaires.

Le gouvernement français fut naturellement avisé par ses représentants des efforts considérables tentés à Tunis par la colonie italienne et du concours énergique que lui accordait le cabinet de Rome. La France, ayant à gouverner deux millions de musulmans, en Algérie, ne pouvait laisser s'établir une influence européenne rivale aux portes mêmes de sa colonie.
Sa prudence se montra d'autant plus éveillée que, les agents italiens avaient l'appui des agents anglais dans toutes les entreprises dirigées contre l’influence française. S'il ne s'était agi que d'une lutte d'intérêts particuliers, le gouvernement français eût pu se tenir à l'écart, mais la politique était partout intimement liée à la spéculation.
L'entourage du bey voyait d'un œil favorable toutes ces intrigues qui faisaient pleuvoir les pots de vin sur la cour du Bardo et qui, par la rivalité des influences, lui assuraient en quelque sorte une indépendance relative.
Il s'efforçait de satisfaire toutes ces ambitions, distribuait les privilèges au plus offrant, et au besoin vendait plusieurs fois de suite la même concession à des compagnies de nationalités différentes.

15 commentaires:

Anonyme a dit…

Population de l'algérie de l'époque 2 millions d'habitants pour une population française de 20 millions en 1800 . C'est comme si l'algérie actuelle avec ses 30 ou 35 millions d'habitants se faisait attaquer par la première puissance actuelle et 300 ou 350 millions d'habitants . La régence de tunis était plus peuplé que l'algérie à cette époque . La démographie compte beaucoup, mais malheureusement la politique choisie n'est pas la bonne . on y pensera peut-être quand il sera trop tard à 5 ou 6 millions d'habitants dont une forte proportion de vieillards retraités .

Téméraire a dit…

@Ouhayed Loubya: En 1881, la population tunisienne était estimée entre 1,5 Millions et 800 milles habitants. Le chiffre le plus probable (d'après plusieurs références bibliographique) est 1 Million.

Anonyme a dit…

Je n'ai pas les réferences exactes, ni l'année exacte,mais je suis sûr de ce que j'ai lu et cela m'avait surpris à l'époque . Je t'assure que j'ai lu un document mentionant que la régence de tunis était la plus peuplée . En faite, je crois que c'était un document lié à la guerre de course et il décrivait les trois états qui s'y livraient la tunisie, la lybie et l'algérie . Concernant le chiffre des 20 millions de france, je le connaissais déjà par d'autres notes . En fait, la comparaison, elle est volontairement faite pour expliquer ce que nous représentions à cette époque face à la grande puissance de l'époque qu'était la france .
Pour en revenir à la démographie, tu remarqueras en regardant une carte de la france ou du monde que les régions ou il y a une forte concentration de population, ce sont les régions ou circule un fleuve, une emnouchure de fleuve ou un delta . Nous n'avons pas de grand fleuve en tunisie et à cela , bien évidemment il faut rajouter la qualité des soins .

Téméraire a dit…

@ouhayed loubya: Oui moi même, j'ai vu ce chiffre.
Une premiére estimation scientifique de la population Tn (recensement des étranger + estimations basée sur les impots) a été effectuée en 1911.
Le 1er recensement officiel a été effectué en 1921, il a donné 2 094 000 habitants

Anonyme a dit…

J'ai l'impression que tu connais ce site :
http://perso.orange.fr/jean-francois.coustilliere/essais/Ports%20puniques.HTML

Téméraire a dit…

@ouhayed loubya: Oui, c'est un site très intéréssant que j'ai déjà parcouru

Anonyme a dit…

J'ai retrouvé un chiffre que j'avais noté sur un bout de papier concernant la population de tunis en 1788 qui était de 130 000 habitants avec 7,6 % de soldats pour la dite ville . Le caire en 1800 comptait une population de 260000 habitants . Voir le site de louis aguetta qui décrit le protectorat de tunisie, la colonisation de l'algérie et la campagne d'egypte ou l'on retrouve ce chiffre de 260 000 habitants . on retrouve surtout 2 siècles auparavant durant la campagne d'egypte,le même scénario qui se produit actuellement en irak avec les djjiadistes maghrébins et du hedjjaz qui venaient prêter main forte à l'egypte contre l'envahisseur . On y retrouve aussi la barbarie, la cruauté, les manigances et les abou ghraib de l'époque . Il faut toujours regarder le passé pour comprendre le présent et anticiper le futur .

Anonyme a dit…

j'ai oublier de mettre le lien qui na rien à voir avec l'expression haine de l'occident et je l'ai trouvé en googlant sur le mot tunisien, je tiens à le préciser .
http://haineoccident.caloucaera.org/tunisie.html

Anonyme a dit…

En voici un extrait :

Pendant ce temps, en Europe, la situation de la jeune république s'est dégradée, notamment en Italie. Le Directoire demande en mai 1799 à Bonaparte de revenir. Puis les Français perdent la plus grande partie de l'Italie. Le 10 septembre le Directoire accepte le rapatriement de Bonaparte et de son armée " sous la condition anglaise que l'armée et le général ne pourront servir dans la présente guerre. " (45)

Le drame est qu'aucune des instructions du Directoire ne soient parvenues au général en chef. Mais sa passion pour l'Orient fléchit, il n'éprouve plus de plaisir à dialoguer avec les cheikhs. Livré à lui-même, il ordonne de nombreuses mesures de réorganisation militaires.

" Il fait exécuter dans la citadelle tous les Maghrébins et Hedjaziens venus se battre en Égypte contre les Français. Vu le nombre d'exécutions, Dugga remplace la fusillade par la décapitation, exécutée par des bourreaux locaux... Pour lutter contre les maladies vénériennes, de très nombreuses prostituées sont noyées dans le Nil en appliquant une loi islamique. " (46)

Fin juin la nouvelle arrive que Mourad Bey a quitté la Haute Égypte. En juillet Sydney Smith débarque avec les Ottomans à Aboukir. Le 24 juillet, les dix mille fantassins et les mille cavaliers de Bonaparte peinent à investir les retranchements ottomans. La cavalerie menée par Murat les submerge et les soldats du sultan fuient vers la mer. Murat a capturé le général ottoman, Mustafa Pacha. " C'est la première fois que la cavalerie a joué un rôle aussi important. " Auparavant la charge était rarement utilisée, car les chevaux étaient coûteux. " On peut supposer une influence plus ou moins consciente des pratiques mamelouks. " (47). Le 2 août, les 3 000 ottomans du fort d'Aboukir se rendent. La défaite ottomane est imputable à l'infériorité numérique et technique des Turcs qui n'avaient aligné que sept mille hommes.

Bonaparte commence à comprendre que son rêve d'empire d'Orient est un mirage. Il décide de rentrer en France et désigne son successeur : Kleber, qui seul a la compétence, l'aura auprès de ses soldats et la connaissance de l'administration. Bonaparte lui adresse ses instructions en insistant sur " les ulémas qui doivent garder leur fonction d'intermédiaire en raison de leur grande influence sur le peuple, leur rôle religieux et leur douceur de caractère. " (48) Le 22 août il s'embarque avec Marmont sans même attendre Kleber qu'il a convoqué à Alexandrie. Il charge Menou de les lui transmettre. Il appareille avec deux frégates et deux avisos.

Le 9 octobre 1799 il débarque à Fréjus. Tout au long de la remontée vers Paris, il est acclamé comme un sauveur. La suite est une autre histoire...

Téméraire a dit…

@ouhayed loubya:
1- Oui 130 000 en 1788 uniquement pour la ville de tunis (réf : Maria Ghazali « La régence de Tunis et l'esclavage en Méditerranée à la fin du XVIIIe siècle d'après les sources consulaires espagnoles », Cahiers de la Méditerranée ; vol 65 ).

2- Est-ce tu as lu: "Les croisades vues par les arabes" d'Amine Maalouf. Tu ne vas pas uniquement trouver de l'histoire, mais notre réalité d'aujourd'hui. ça fait pleurer.

3- le lien http://haineoccident.caloucaera.org/tunisie.html : il est en 404 = censuré

4-Merci pour le passage sur l'égypte

Anonyme a dit…

Il n'y a pas de quoi foutter un chat . L'auteur cherche apparemment des explications dans l'histoire des colonies aux problèmes actuels entre orient et occident .



INTRODUCTION


Louis AGHETTA




Le 11 septembre 2001, deux avions percutent les symboles de la puissance économique américaine.

Quelques jours plus tard, le responsable de cet attentat pose au président des Etats-Unis d'Amérique la question suivante :
" Pourquoi, Monsieur Bush, tant de haine à l'égard de votre pays ? "

Cet attentat n'est pas le premier à viser l'Amérique. D autres attentats ont déjà frappé des intérêts occidentaux, en Occident et ailleurs. Mais c'est le premier dont la violence et le choix des cibles s'accompagne d'une remarquable mise en scène.

Avishai Margalit, professeur à l'Université hébraïque de Jérusalem rappelle dans " Pourquoi les Kamikazes " que l'histoire de l'Europe et de l'Amérique est souillée de sang, et que l'impérialisme occidental a causé d'immenses dégâts. Effectivement, avec les deux guerres mondiales, notre civilisation détient le record, toutes époques et toutes civilisations confondues, des massacres de l'Humanité...

C'est pour cette raison que l'étude historique, qui suit, omettra des pans entiers du " fardeau de l'homme blanc ", dont les Amériques où Espagnols, Anglais puis Américains du Nord massacrèrent, voire empoisonnèrent (01) une dizaine de millions de primo occupants, sous le fallacieux prétexte d'apporter les vraies religion et civilisation (02).

De même nous n'aborderons pas les crimes de l'Homme Blanc en Extrême Orient, de l'Inde à la Chine, où l'Angleterre déclara la guerre en 1839 à l'empereur de Chine, parce qu'il avait interdit le commerce de l'opium qui ruinait la santé de son peuple. Les profits des plantations anglaises et de leurs hommes d'affaire étaient beaucoup plus importants que les millions de loques humaines qui dépérissaient dans les fumeries de l'Empire du Milieu… Puis tout proche de nous le Vietnam (03)...

Comble de l'hypocrisie, cet interventionnisme se déguisait généralement sous les " bonnes " intentions de la mission civilisatrice de l'Occident. La phrase de Herbert Leporrier, dans " Le médecin de Cordoue " : " Quand on y pense, c'est une véritable maladie des peuples occidentaux de délivrer " est éloquente...

Au-delà de la problématisation de l'évènement que constitue l'attentat du 11 septembre aux États-Unis, je pose la question :
" Pourquoi, Occidentaux, tant de haine à votre égard d'une partie du monde musulman ? ".

Dans son très contestable " Choc des Civilisations ", P. Huntington cite deux études, page 384 et 385, démontrant que la dangerosité des musulmans dépasse aujourd'hui de loin celle des autres nations du globe (53 % de conflits internes réglés de façon violente, chez les musulmans, contre 20 % chez les autres civilisations).

Les pages qui suivent souhaitent apporter des hypothèses et des pistes de réflexion.

Cette démonstration nous conduira, en premier, aux traumatismes subis par les Chrétiens lors des conquêtes arabe et turque. Comment Dieu avait-il permis aux Musulmans de s'emparer des trois quarts des pays méditerranéens ? Luther y vit une punition divine. Comme nous le verrons en livre I, les " lobbys " Chrétiens se lancèrent dans des guerres de religion tout en diabolisant à outrance l'autre religion.

Cette lutte contre l'autre religion se poursuivit à travers les horreurs du colonialisme, objet du Livre II, en même tant que l'Occident se drapait dans les pages de la Déclaration des Droits de l'Homme.

Puis ce fut la main mise éhontée sur les richesses pétrolières, exposée en livre III. Elle se fit d'abord directement par la possession des champs pétrolifères. Puis elle fut remplacée par le soutien financier, politique et militaire de monarchies et de dictatures totalitaires. Aussi, cette main mise explique partiellement l'écart de dangerosité évoquée plus haut.

Dans le livre IV, la création de l'État d'Israël, que l'Histoire a du mal à justifier, fut et est toujours vécue, par nombre de Musulmans, comme un prolongement des Croisades. Pourquoi avoir fait payer aux Palestiniens, nous Chrétiens, les huit millions de Juifs que nous avons massacrés, des rois Wisigoths à Hitler, en passant par Saint-Louis et les Rois trop catholiques ?

Et pour couronner le tout, une neuvième croisade (Livre V) fut entreprise tout récemment contre l'un des berceaux de l'Histoire de la Civilisation, je veux parler de l'Irak. L'élimination du sanglant dictateur ne justifiait pas le pillage des richesses culturelles dans l'indifférence des nouveaux croisés...

Nous terminerons cet essai par la note d'espoir du livre VI de voir Occidentaux et Musulmans, frères du même Livre et issus de la même Mer, enfin se comprendre...



(01) Au XVIII° siècle, les Anglais distribuèrent aux Indiens des couvertures infectées par la variole.
(02) Lire " Le credo de l'homme blanc " d'Alain Ruscio, Éditions Complexe. Ces civilisations étaient écologistes bien avant nous. Leur adage : " La terre nous a été seulement prêtée pour la transmettre à nos enfants. " ne ressemble-t-il pas curieusement à notre " développement durable " ?
(03) 800 000 Vietnamiens soufrent encore aujourd'hui des milliers de tonnes de dioxine déversées par l'aviation américaine...



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Anonyme a dit…

Non je n'ai pas eu l'occasion de le lire parce que j'ai eu la possiblité de me documenter autrement, mais je le ferais .
Voici d'autres livres interessants dont" le soeil d'Allah brille sur l'occident" que j'ai lu :



EXPOSITION

Venise et l'Orient.
Jusqu'au 18 février à l'Institut du monde arabe.
1, rue des Fossés-Saint-Bernard, 75005 Paris.
Tél. : 01-40-51-38-38 .
www.imarabe.org.
L'apogée de Venise, du XIVe au XVIe siècles, coïncide avec l'intensité de ses échanges avec le monde arabe, puis ottoman. Cette exposition thématique présente des œuvres d'art et des pièces artisanales. Catalogue conçu par Stefano Carboni, édité par Gallimard, l'IMA et le Metropolitan museum of art.

DOCUMENTAIRES

Venise et l'islam,
de Robert Pansard-Besson. DVD IMA.
Réalisé à l'occasion de l'exposition Venise et l'Orient de l'IMA, ce film est une remarquable synthèse. En une heure, on comprend les liens économiques qui unirent la cité commerçante et le monde islamique, arabe d'abord, ottoman ensuite. On nous y montre les nombreuses références orientales visibles partout dans la ville : Palais des Doges, basilique Saint-Marc, Campo dei Mori, terrasses en bois comme au Caire…

Au temps de…,
série de Jean-François Delassus sous la direction scientifique de Jacques Le Goff. DVD Arte Vidéo.
Deux films évoquent avec beaucoup d'efficacité les relations Orient-Occident au Moyen Âge :
Au temps de Charlemagne et Au temps des croisades.

L'Âge d'or de l'Islam,
série écrite par Mahoud Hussein et réalisée par Philippe Calderon. DVD France Télévisions.
Au début du Xe siècle, le monde arabe est à son apogée : conquêtes, connaissances, art de vivre…

LIVRES
Ouvrages généraux disponibles en format poche

Le Soleil d'Allah brille sur l'Occident,
de Sigrid Hunke. Éditions Albin Michel, coll. Espaces libres, 1960.

Comment l'Islam a découvert l'Europe,
de Bernard Lewis. Éditions Gallimard, coll. Tel, 1982.

Les Empires normands d'Orient,
de Pierre Aubé. Éditions Perrin, coll. Tempus (n° 132), 1991.

Venise et l'Orient,
d'Aurélie Clemente-Ruiz. Éditions Gallimard, coll. Découvertes, 2006.

Andalousie, Reconquista

Al Andalus, 711-1492, de Pierre Guichard, Hachette Littératures, coll. Pluriel.
L'histoire des sept siècles de présence musulmane en Espagne.

Histoire de la Reconquista,
de Philippe Conrad, Éditions PUF, coll. Que sais-je ? (n° 3 287).
La progression des chrétiens dans l'Espagne musulmane, du IXe au XVe siècle, avec un prolongement au début du XVIIIe pour l'expulsion des Morisques.

Sicile

Les Empires normands d'Orient,
de Pierre Aubé. Éditions Perrin, coll. Tempus (n° 132), 1991.
La conquête de l'Italie du Sud et de la Sicile par des guerriers normands. Sous le règne de leur dynastie, chrétiens, juifs et musulmans eurent une égale influence.

Syrie, Palestine, Croisades

L'Orient des croisades,
de Georges Tate, 192 pages, Éditions Gallimard, coll. Découvertes (n° 129).

Les Croisades,
de Cécile Morrisson, 128 pages, Éditions PUF, coll. Que sais-je ? (n° 157).

Les Croisades,
présenté par Robert Delort, 282 pages, Éditions du Seuil, coll. Points Histoire (n° 100).
Recueil d'articles de la revue L'Histoire.

Les croisades vues par les Arabes,
de Amin Maalouf, Éditions J'ai Lu (n° 1 916).
Les croisades vécues comme une incursion barbare de l'Occident au cœur du monde musulman.

Rapports Orient-Occident au Moyen Âge

L'Islam en Europe - Histoire, échanges, conflits,
de Jack Goody, 182 pages, Éditions La Découverte, coll. Poche (n° 226).
Une mise en pièces de l'idée reçue d'une opposition entre Orient et Occident, doublée d'une démonstration que l'islam est partie intégrante du passé comme du présent de l'Europe.

Monde arabe et musulman

L'Islam - Des origines au début de l'Empire ottoman,
de Claude Cahen, Hachette Littératures, coll. Pluriel.
La naissance et l'essor de l'islam arabe.

L'épopée de la science arabe,
de Danielle Jacquart, Éditions Gallimard, coll. Découvertes (n° 479).
L'état des connaissances des savants arabes du IXe au XVe siècle.

La pensée arabe,
de Mohamed Arkoun, Éditions PUF, coll. Que sais-je ? (n° 915).
La pensée arabe dans l'histoire des cultures méditerranéennes.

Les Arabes dans l'histoire,
de Bernard Lewis, Éditions Flammarion, coll. Champs.
La place des Arabes dans l'histoire de l'humanité, leur identité, leurs réalisations et les traits saillants de leur expansion.

DISQUES

Orient-Occident,
Hespèrion XXI dirigé par Jordi Savall, Alia Vox, 2006.
Pièces composées entre 1200 et 1700.

Les Croisades sous le regard de l'Orient,
Omar Sarmini & Ensemble Al-Kindî. Le Chant du Monde, 2001.

Cruzando el rio,
Radio Tarifa, Ariola.

Téméraire a dit…

@Ouhayed Loubya: Merci por toutes ces information.

Le Soleil d'Allah brille sur l'Occident,
de Sigrid Hunke
Je l'ai lu, je suis en train de le relire pour publier des extraits sur la médecine en Islam. Il ya des passages d'une richesse inouie

Anonyme a dit…

Moi aussi je tacherais de le relire à l'occasion, parce qu'il s'est écoulé pas mal de temps depuis la dernière lecture . Ce que je me rappele, c'est qu'il donne une toute autre version de la bataille de poitier en 732 . Il parle aussi de la transmission du savoir par l'espagne et par l'italie . Il insiste sur les relations de fréderic II avec les musulmans (je crois qu'ils s'échangaient des problèmes de mathématiques à résoudre entre prince ) .C'est comme tu dis, une véritable mine d'information .

Anonyme a dit…

J'ai oublié de préciser que le code napoléon est copié en partie sur le code islamique qui régissait l'egypte à l'époque de sa campagne . Je crois que c'est sigride hunk qui en parle dans son livre .