18- L'effondrement du règne Husseinite
Ahmed I Bey, né le 2 décembre 1806 et décédé le 30 mai 1855 au palais de La Goulette, est Bey de Tunis de 1837 à sa mort.
Il succède à son père, Moustapha Bey, le 10 octobre 1837. Jeune prince, il a pour son pays de grandes ambitions : il veut posséder une armée nombreuse, une marine de guerre redoutable, un arsenal moderne, une école polytechnique, un hôtel de monnaie, une résidence royale, etc. Mais ni lui ni son jeune grand vizir, Mustapha Khaznadar, qui est devenu son beau-frère, n'ont une idée exacte des ressources économiques à utiliser pour mener à bien ces grands travaux, de sorte que la plus part des initiatives beylicales aboutissent à des échecs coûteux.
Ahmed Bey fut le premier bey à effectuer, en novembre 1846, un voyage officiel en France, sur invitation du Roi de France Louis Philippe. Le Bey fut, écrit-on, émerveillé entre autres par la majesté du palais de Versailles et en retournant à Tunis, il entreprit de construire, à Mohammedia aux environs de Tunis, sur la route de Zaghouan, un palais à l’image du palais de Louis XIV.
Il fut surtout, vivement frappé du développement industriel de la France. Résolu à faire participer son pays aux avantages des inventions modernes, il attira des ingénieurs français en Tunisie et leur confia le soin de diriger d'importantes créations industrielles.
Il délaissa, en 1843, Tunis avec ce rêve de construire une ville royale. Il en résultera, un vaste ensemble de palais énormes, pavillons et casernes au milieu de jardins. Réalisations chimériques et sans lendemain,
Mais la crise financière aggravée entre autre par les dépenses militaires qui absorbaient les deux tiers des revenus du bey, fut à l’origine de l’interruption des constructions à la Mohammedia dont les bâtiments tombèrent en ruines avant d’être achevés.
Le rêve de Ahmed bey s’écroula. Après sa mort, le palais qui devait rivaliser avec Versailles fut abandonné et pillé par son propre successeur. De ses décombres, il ne reste aujourd’hui que des ruines
On n'a pas l'impression que ce prince se soit beaucoup intéressé à l'embellissement de la ville à l'exception de la reconstruction de la mosquée de Bab El Jazira et la restauration en 1847-1848 de Bab Bhar.
Mais ce fut à lui que revint l'honneur d'avoir jeté les fondements de l'industrie européenne dans la Régence. Il fut l'initiateur des fondations suivantes :
• l’Ecole polytechnique du Bardo pour former des officiers aptes à tenir devant une armée moderne
• La manufacture de draps du Bathan (jedaida, près Tebourba); 150 métiers à tisser y fonctionnaient grâce à la chute du barrage de la Medjerda. 600 ouvriers y fabriquaient les draps et couvertures de laine, destinés aux 35.000 soldats de l'armée tunisienne, instruite par des officiers français.
• Les ateliers de la Monnaie, au Bardo, on acheta à Cologne pour 80.000 francs de machines-outils. Il remplaça sur les piastres les louanges au Sultan de Constantinople par son nom
• La fonderie de canons de la Hafsia, à Tunis
• L'imprimerie officielle arabe fut installée à la Hafsia, puis au Dar-el Bey; en même temps, fut créé Erraïd-Ettounsi, le moniteur officiel.
• Les fours à plâtre du Djebel-Ahmar
• L'huilerie du moulin de l'État, à la Casbah de Tunis remplaça, en 1852, ses presses à bois par des presses mécaniques françaises.
• Une tannerie fut installée
• Arsenal et le port de la Goulette, (commencés en 1810, au temps d'Hamouda-Pachà), et munit l'arsenal d'un outillage complet.
• Un chantier maritime, créé à Porto-Farina, par les soins d'Ahmed Bey. Mais cet établissement ne parvint à lancer qu'une frégate, en 1853, et après 10 ans de mise en chantier; ce bâtiment fut démoli en 1868, son bois ayant été attaqué par le taret.
• Agrandissement de l’étage du “ Dar el-Bey ” et de l’enceinte du Bardo
• Construction d’une caserne d’artillerie à Bab Souika.
Ces diverses entreprises n'endettèrent point le Bey, car Ahmed laissa à sa mort, survenue le 30 mai 1855, un trésor estimé à 200 millions.
Le favori du bey Ahmed, Mustapha Khaznadar, un mamelouk d'origine grecque dont il avait fait son Premier ministre, avait réussi à se maintenir au pouvoir.
Sous la pression des consuls de France et d'Angleterre, il persuada le bey Mohammed de moderniser les institutions du pays. En septembre 1857, un pacte fondamental inspiré de la charte ottomane de 1839 établit l'égalité de tous les Tunisiens devant la loi, sans distinction de religion. La mise en vigueur de la Constitution de 1861 qui instituait un grand conseil de notables paraissait le gage de transformations durables. Mais l'expérience, menée sans conviction, fut rapidement abandonnée. Elle avait permis au khaznadar d'assurer sa situation à la faveur d'un changement de règne. Fort de l'ascendant qu'il exerçait sur Mohammed es-Sadok, il entreprit de mettre les finances en coupe réglée. Sous couleur de renforcer l'armée et de moderniser le pays, il s'engagea dans une politique de dépenses somptuaires de compte à demi avec une poignée d'aigrefins israélites. Deux emprunts furent souscrits à Paris en 1863 et 1865 avec le concours d'un aventurier de Francfort, Emile Erlanger, et leur produit dilapidé en commandes extravagantes (canons « rayés en dehors ») dont les contrats étaient destinés à justifier les bakchichs que se partageaient le ministre et ses fournisseurs.
La politique moderniste de Mohamed Bey, en obérant gravement les finances publiques, affectât dangereusement le développement économique et la paix sociale qu’ils devaient assurer.
Le pays était ruiné. L'accroissement des impôts avait provoqué une insurrection générale en 1864 qui faillit emporter la dynastie. La révolte vaincue, sédentaires et nomades furent écrasés d'amendes et de contributions.
On observerait néanmoins, à cet égard, que le déficit public au décès de Mohamed Bey en 1859, de plus de 19 millions de piastres, était largement couvert par, d’une part, les sommes emportées par Mahmoud Ben Ayed en 1852, estimées à un minimum de 22.306.114 piastres représentant le différentiel entre la créance de celui-ci sur l’Etat telle qu’arbitrée par Napoléon III dans sa sentence du 30 novembre 1856, et celle de 27 millions de piastres que l’Etat revendiquait à son encontre dans la seule affaire de l’escroquerie du “ blé égyptien ”, non examinée par l’Empereur faute de preuves matérielles des faits allégués mais dont l’existence était patente, et d’autre part, les 5 millions de piastres trouvées dans la caisse personnelle du bey à sa mort, soit au total 27.306.114 piastres.
L'échec d'un troisième emprunt en mai 1867 conduisit à la banqueroute. La France décida alors d'intervenir. Après s'être entendue avec l'Angleterre et l'Italie, elle imposa au bey la réorganisation de ses finances (juillet 1869). Une commission internationale animée par l'inspecteur Villet procéda à l'unification et à la réduction des créances ; le bey, en contrepartie, dut abandonner la moitié de ses revenus.
Le contrôle international consacrait ainsi la mise en tutelle de la Régence. Mais la présence d'un de ses fonctionnaires au sein de la commission soulignait la prépondérance de la France. Grâce à l'autorité du « bey Villet », elle put garder à la cour du Bardo, après 1870, un crédit qu'elle n'aurait sans doute pu conserver à la suite de ses défaites continentales.
Mustapha Khaznadar fut destitué le 21 octobre 1873, et traduit devant un Conseil spécial et condamné à restituer à l’Etat les sommes escroquées évaluées à 30 millions de francs.
L'effacement temporaire de la France permit à l'Angleterre d'étendre son influence ; mais, peu à peu, les Français réussirent à rétablir leurs positions. En juillet 1878, les plénipotentiaires français au congrès de Berlin se virent offrir la Régence par Salisbury et Bismarck comme une part de dépouilles dans le dépècement de l'Empire ottoman.
Mais, si la France avait ainsi « carte blanche », il lui fallut près de trois ans d'hésitations avant de lancer comme à regret l'expédition qui imposait au bey le traité de protectorat. À Paris, on espérait que le bey se laisserait convaincre de traiter à l'amiable. Les années se passèrent en atermoiements, tandis que se développait une rivalité de plus en plus vive avec l'Italie.
À Tunis, le heurt des ambitions françaises et italiennes prenait les allures d'un duel acharné entre deux consuls de combat, Roustan et Macció, qui se livraient une guerre au couteau pour la chasse aux concessions.
Roustan avait pour lui le favori du bey, Mustapha ben Ismaïl, un mignon qui exerçait un empire absolu sur l'esprit affaibli de son maître. La lutte tourna d'abord à son avantage. Mais, à la fin de 1880, Mustapha passa dans le camp italien et, dès lors, Macció parut triompher.
Lentement, mais sûrement, la situation se dégradait. Au printemps de 1881, Jules Ferry se décida enfin à intervenir.
Un incident de frontières, l'affaire des Khroumirs, fournit le prétexte de l'expédition. Après une marche de trois semaines, le général Bréard arriva sans combat aux portes de Tunis. Roustan imposa alors au bey un traité de protectorat, signé au palais du Bardo, le 12 mai 1881.
Il succède à son père, Moustapha Bey, le 10 octobre 1837. Jeune prince, il a pour son pays de grandes ambitions : il veut posséder une armée nombreuse, une marine de guerre redoutable, un arsenal moderne, une école polytechnique, un hôtel de monnaie, une résidence royale, etc. Mais ni lui ni son jeune grand vizir, Mustapha Khaznadar, qui est devenu son beau-frère, n'ont une idée exacte des ressources économiques à utiliser pour mener à bien ces grands travaux, de sorte que la plus part des initiatives beylicales aboutissent à des échecs coûteux.
Ahmed Bey fut le premier bey à effectuer, en novembre 1846, un voyage officiel en France, sur invitation du Roi de France Louis Philippe. Le Bey fut, écrit-on, émerveillé entre autres par la majesté du palais de Versailles et en retournant à Tunis, il entreprit de construire, à Mohammedia aux environs de Tunis, sur la route de Zaghouan, un palais à l’image du palais de Louis XIV.
Il fut surtout, vivement frappé du développement industriel de la France. Résolu à faire participer son pays aux avantages des inventions modernes, il attira des ingénieurs français en Tunisie et leur confia le soin de diriger d'importantes créations industrielles.
Il délaissa, en 1843, Tunis avec ce rêve de construire une ville royale. Il en résultera, un vaste ensemble de palais énormes, pavillons et casernes au milieu de jardins. Réalisations chimériques et sans lendemain,
Mais la crise financière aggravée entre autre par les dépenses militaires qui absorbaient les deux tiers des revenus du bey, fut à l’origine de l’interruption des constructions à la Mohammedia dont les bâtiments tombèrent en ruines avant d’être achevés.
Le rêve de Ahmed bey s’écroula. Après sa mort, le palais qui devait rivaliser avec Versailles fut abandonné et pillé par son propre successeur. De ses décombres, il ne reste aujourd’hui que des ruines
On n'a pas l'impression que ce prince se soit beaucoup intéressé à l'embellissement de la ville à l'exception de la reconstruction de la mosquée de Bab El Jazira et la restauration en 1847-1848 de Bab Bhar.
Mais ce fut à lui que revint l'honneur d'avoir jeté les fondements de l'industrie européenne dans la Régence. Il fut l'initiateur des fondations suivantes :
• l’Ecole polytechnique du Bardo pour former des officiers aptes à tenir devant une armée moderne
• La manufacture de draps du Bathan (jedaida, près Tebourba); 150 métiers à tisser y fonctionnaient grâce à la chute du barrage de la Medjerda. 600 ouvriers y fabriquaient les draps et couvertures de laine, destinés aux 35.000 soldats de l'armée tunisienne, instruite par des officiers français.
• Les ateliers de la Monnaie, au Bardo, on acheta à Cologne pour 80.000 francs de machines-outils. Il remplaça sur les piastres les louanges au Sultan de Constantinople par son nom
• La fonderie de canons de la Hafsia, à Tunis
• L'imprimerie officielle arabe fut installée à la Hafsia, puis au Dar-el Bey; en même temps, fut créé Erraïd-Ettounsi, le moniteur officiel.
• Les fours à plâtre du Djebel-Ahmar
• L'huilerie du moulin de l'État, à la Casbah de Tunis remplaça, en 1852, ses presses à bois par des presses mécaniques françaises.
• Une tannerie fut installée
• Arsenal et le port de la Goulette, (commencés en 1810, au temps d'Hamouda-Pachà), et munit l'arsenal d'un outillage complet.
• Un chantier maritime, créé à Porto-Farina, par les soins d'Ahmed Bey. Mais cet établissement ne parvint à lancer qu'une frégate, en 1853, et après 10 ans de mise en chantier; ce bâtiment fut démoli en 1868, son bois ayant été attaqué par le taret.
• Agrandissement de l’étage du “ Dar el-Bey ” et de l’enceinte du Bardo
• Construction d’une caserne d’artillerie à Bab Souika.
Ces diverses entreprises n'endettèrent point le Bey, car Ahmed laissa à sa mort, survenue le 30 mai 1855, un trésor estimé à 200 millions.
Le favori du bey Ahmed, Mustapha Khaznadar, un mamelouk d'origine grecque dont il avait fait son Premier ministre, avait réussi à se maintenir au pouvoir.
Sous la pression des consuls de France et d'Angleterre, il persuada le bey Mohammed de moderniser les institutions du pays. En septembre 1857, un pacte fondamental inspiré de la charte ottomane de 1839 établit l'égalité de tous les Tunisiens devant la loi, sans distinction de religion. La mise en vigueur de la Constitution de 1861 qui instituait un grand conseil de notables paraissait le gage de transformations durables. Mais l'expérience, menée sans conviction, fut rapidement abandonnée. Elle avait permis au khaznadar d'assurer sa situation à la faveur d'un changement de règne. Fort de l'ascendant qu'il exerçait sur Mohammed es-Sadok, il entreprit de mettre les finances en coupe réglée. Sous couleur de renforcer l'armée et de moderniser le pays, il s'engagea dans une politique de dépenses somptuaires de compte à demi avec une poignée d'aigrefins israélites. Deux emprunts furent souscrits à Paris en 1863 et 1865 avec le concours d'un aventurier de Francfort, Emile Erlanger, et leur produit dilapidé en commandes extravagantes (canons « rayés en dehors ») dont les contrats étaient destinés à justifier les bakchichs que se partageaient le ministre et ses fournisseurs.
La politique moderniste de Mohamed Bey, en obérant gravement les finances publiques, affectât dangereusement le développement économique et la paix sociale qu’ils devaient assurer.
Le pays était ruiné. L'accroissement des impôts avait provoqué une insurrection générale en 1864 qui faillit emporter la dynastie. La révolte vaincue, sédentaires et nomades furent écrasés d'amendes et de contributions.
On observerait néanmoins, à cet égard, que le déficit public au décès de Mohamed Bey en 1859, de plus de 19 millions de piastres, était largement couvert par, d’une part, les sommes emportées par Mahmoud Ben Ayed en 1852, estimées à un minimum de 22.306.114 piastres représentant le différentiel entre la créance de celui-ci sur l’Etat telle qu’arbitrée par Napoléon III dans sa sentence du 30 novembre 1856, et celle de 27 millions de piastres que l’Etat revendiquait à son encontre dans la seule affaire de l’escroquerie du “ blé égyptien ”, non examinée par l’Empereur faute de preuves matérielles des faits allégués mais dont l’existence était patente, et d’autre part, les 5 millions de piastres trouvées dans la caisse personnelle du bey à sa mort, soit au total 27.306.114 piastres.
L'échec d'un troisième emprunt en mai 1867 conduisit à la banqueroute. La France décida alors d'intervenir. Après s'être entendue avec l'Angleterre et l'Italie, elle imposa au bey la réorganisation de ses finances (juillet 1869). Une commission internationale animée par l'inspecteur Villet procéda à l'unification et à la réduction des créances ; le bey, en contrepartie, dut abandonner la moitié de ses revenus.
Le contrôle international consacrait ainsi la mise en tutelle de la Régence. Mais la présence d'un de ses fonctionnaires au sein de la commission soulignait la prépondérance de la France. Grâce à l'autorité du « bey Villet », elle put garder à la cour du Bardo, après 1870, un crédit qu'elle n'aurait sans doute pu conserver à la suite de ses défaites continentales.
Mustapha Khaznadar fut destitué le 21 octobre 1873, et traduit devant un Conseil spécial et condamné à restituer à l’Etat les sommes escroquées évaluées à 30 millions de francs.
L'effacement temporaire de la France permit à l'Angleterre d'étendre son influence ; mais, peu à peu, les Français réussirent à rétablir leurs positions. En juillet 1878, les plénipotentiaires français au congrès de Berlin se virent offrir la Régence par Salisbury et Bismarck comme une part de dépouilles dans le dépècement de l'Empire ottoman.
Mais, si la France avait ainsi « carte blanche », il lui fallut près de trois ans d'hésitations avant de lancer comme à regret l'expédition qui imposait au bey le traité de protectorat. À Paris, on espérait que le bey se laisserait convaincre de traiter à l'amiable. Les années se passèrent en atermoiements, tandis que se développait une rivalité de plus en plus vive avec l'Italie.
À Tunis, le heurt des ambitions françaises et italiennes prenait les allures d'un duel acharné entre deux consuls de combat, Roustan et Macció, qui se livraient une guerre au couteau pour la chasse aux concessions.
Roustan avait pour lui le favori du bey, Mustapha ben Ismaïl, un mignon qui exerçait un empire absolu sur l'esprit affaibli de son maître. La lutte tourna d'abord à son avantage. Mais, à la fin de 1880, Mustapha passa dans le camp italien et, dès lors, Macció parut triompher.
Lentement, mais sûrement, la situation se dégradait. Au printemps de 1881, Jules Ferry se décida enfin à intervenir.
Un incident de frontières, l'affaire des Khroumirs, fournit le prétexte de l'expédition. Après une marche de trois semaines, le général Bréard arriva sans combat aux portes de Tunis. Roustan imposa alors au bey un traité de protectorat, signé au palais du Bardo, le 12 mai 1881.
2 commentaires:
Very interesting.
Le role de Kheredine n est pas vraiment mentionne mais c est tres bien dit.
Il nous faut un ahmed bey sans les "khaznadars" mais avec des ambitions à la mesure de nos moyens . Mais surtout que ni lui, ni son entourage, n'ai le goût du luxe . La tunisie de cette époque là était proportionnellement plus importante qu'elle ne l'est aujourd'hui . Elle a participé à la guerre de crimée en envoyant 10000 soldats par ses propres moyens . Elle avait un torpilleur à vapeur qui à causé pas mal de tracas dans la méditerranée et qui a finit je crois par être saisis par nos créancier au japon. On était sur la bonne voie avec ce bey et sa volonté de moderniser son pays . Domage, on aurait pu connaitre notre petite révolution industrielle avec un petit décalage par rapport aux grandes puissances de l'époque . On a utilisé le potentiel hydraulique de la medjerda pour faire tourner un atelier, qui aurait put être utilisé plus tard pour de l'electricité . Les presses utilisées pour frapper la monnaie, elles utilisaient bien une force motrice qui à l'époque était la machine à vapeur .C'était bien le début d'une mécanisation . Nous n'avons pas eu le temps de lancer notre sidérurgie, on nous a coulé avant . On pouvait être le petit japon de la méditerranée . Depuis le fossé n'a fait que se creuser et nous sommes loin de pouvoir le combler .
Quand au rôle de kheiredine, il a été mentionné dans les textes précedents je crois . De toute façons, il ne pouvait pas grand chose, les jeux étaient déjà fait .L'histoire se répétera lorsque les arabes se libèreront de la tutelle turque aux proches et moyen-orient .Les grandes puissances se partageant la dépouille du corps malade .
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